27 mai 2015 à 10:48
PH - JUVENTUS DE PAPUS reste dans la course à la DHR aux dépens de ST-ORENS
Dans cette poule B de Promotion Honneur, ils sont trois à s’entretuer pour une place en DHR. Si Saint-Orens et l’Isle-en-Dodon mènent actuellement la danse, ils peuvent sentir le souffle enragé de Papus, qui ne compte qu’un petit point de retard sur le duo de tête. (Par Le Phocéen)
Il y a un mois, la Juventus de Papus avait manqué une belle occasion de s’affirmer comme un potentiel champion. La vieille dame s’était montrée trop frêle face aux corps d’athlètes des joueurs de l’Isle-en-Dodon (0-1). Mais au final, peut-être que cette désillusion lui a servi de leçon. Face à Saint-Orens, leader au goal-average particulier, les Toulousains ont affiché d’entrée leur envie d’envoyer un message fort à leurs concurrents. Prenant le jeu à son compte dès l’entame, la Juve n’a pas mis longtemps à se montrer dangereuse. Sur le premier corner de la rencontre, Gimeno trouvait déjà la barre transversale (treizième). Appliqués, les Toulousains se démenaient à bien construire, en supprimant au maximum les touches de balle inutiles. Un visage offensif, comme à son habitude, qui en contrepartie offre certaines possibilités à l’adversaire. À l’affût, Saint-Orens a bien failli profiter de cette philosophie à risque. Par deux fois, Voiron trouvait le bon timing pour tromper la défense haute de Papus et partir seul au but depuis la ligne médiane. Il fallait d’abord une sortie à la Neuer de Touafchia (vingt-septième), puis un retour salvateur de Haabo pour éviter la catastrophe (trentième). Quelques minutes plus tard, Gracia n’ajustait pas suffisamment sa frappe sur un coup franc dangereux (trente-cinquième). Joueuses, les deux formations ne trahissaient pas leur réputation flatteuse, en tentant systématiquement de trouver la solution par le jeu. Une initiative qui comporte aussi ses risques, comme cette relance trop ambitieuse plein axe. Malin comme un singe, Daries ne pouvait pas laisser passer l’occasion d’ouvrir la marque juste avant la pause. L’attaquant faisait danser Boucheron avec de multiples feintes de corps, avant de l’ajuster avec un sang-froid effrayant (quarante-cinquième). Une finition récompensée par les félicitations de Fabian Bruna et ses superbes claquettes Kipstator. En roue libre tout comme son équipe de Ramonville assurée de se maintenir, l’entraîneur beau gosse a visiblement pour objectif de traquer les correspondants sportifs sur tous les terrains de la région pour les saouler à la bière. Victime d’un guet-apens au Ricard samedi soir au club-house de Ramonville, Dennis Bergkamp ne dira pas le contraire.
La Juve supporteur de Saint-Orens lors de la dernière journée...
À croire que Saint-Orens n’avait pas digéré ce but casquette encaissé juste avant la pause. Encore titubant, il disparaissait inexplicablement des débats en seconde période. Incapable de poser le jeu, ce qui fait habituellement sa force, Saint-Orens a eu tendance à trop user de longs ballons, alors même que Papus excellait dans le jeu aérien. Dominatrice, la Juventus n’avait plus qu’à pilonner pour arriver à ses fins. À l’heure de jeu, Gimeno trouvait une nouvelle fois le poteau sur une frappe croisée bien sympathique (soixante-et-unième). Dans la foulée, Daries envoyait sa tête au-dessus de la barre de Boucheron (soixante-troisième). Trop d’émotion pour Touafchia, le portier toulousain, qui nous faisait une petite frayeur avec une gêne respiratoire qui stoppait la partie quelques minutes, le temps de trouver un peu de Ventoline. Après ce petit interlude médical, le jeu reprenait sur des bases identiques, avec des Toulousains toujours aussi entreprenants. Kaba montrait d’ailleurs une certaine faculté à casser des reins, au point de provoquer et transformer un penalty (soixante-quatorzième). Un break qui faisait glisser la Juve dans un certain confort, un relâchement immédiatement sanctionné par le duo d’entraîneurs. Qu’importe, cet après-midi, la Juventus était trop forte pour Saint-Orens, qui n’a jamais su réagir après l’ouverture du score. Autour du terrain, certains spectateurs avaient gardé leur portable en main pour scruter le résultat de l’Isle-en-Dodon face à Seysses-Frouzins, par l’intermédiaire du live de Footpy. Mais alors qu’un match nul aurait offert aux Toulousains le privilège d’avoir leur destin entre les mains, l’Isle-en-Dodon s’est arraché pour l’emporter dans le temps additionnel. Pour rafler la mise, la Juventus doit désormais s’imposer à Pavie lors de la dernière journée, en espérant que l’Isle-en-Dodon ne gagne pas contre… Saint-Orens.
Par Le Phocéen
Commentaires